Le Mexique à l’honneur à la Fête interculturelle

Coutumes. La Fête interculturelle revient en force après trois ans d’absence à la Place du marché. Le Mexique sera à l’honneur le 11 juin prochain. Au programme: des  spectacles de danse et de musique, de même que la lecture d’un conte à la bibliothèque Adélard-Berger.

«On a fait un travail énorme pour choisir des éléments qui représentent à la fois le Mexique et le Québec. On veut briser les barrières qui séparent les deux cultures et créer des liens avec les immigrants. Notre mission est de favoriser les échanges et le partage entre les Johannais de toute origine. On sait que le Québec et le Mexique sont des pays colonisés. Il y a une fusion entre la culture européenne et celle des peuples autochtones», explique Yolaine Langlois, conseillère au développement culturel de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Déroulement

La première activité est prévue pour 11 heures et sera animée par Sophie Faucher, autrice de la série Je suis Frida qui s’inspire de l’artiste-peintre mexicaine Frida Kahlo. Sous la forme d’un café-conte, l’autrice lira l’un des textes de sa collection et échangera avec les personnes présentes pendant une heure. 

À 13 heures, un spectacle folklorique de danse mexicaine offert par la troupe Tablaò sera présenté à la Place du marché. À 14 heures, des mariachis prendront la relève et les spectateurs pourront participer à une piñata. Une heure plus tard, le groupe québécois de musique traditionnelle Bon débarras offrira une prestation de 60 minutes.

«Le comité a choisi des éléments que les Québécois ne connaissent pas nécessairement comme les danses traditionnelles et certains plats. Oui, on va avoir les mariachis et la piñata, mais on aura également des dégustations de tamales, de pain de maïs et de ponche, une boisson chaude faite à base de fruits pour les fêtes de Noël. On voulait mettre de l’avant le blé d’Inde dans nos plats. C’est un ingrédient important pour les Québécois et pour les Mexicains», raconte Margarita Palacio, membre du comité organisateur. 

Préparatifs

Les responsables de cette activité interculturelle, dont sept sont d’origine mexicaine, ont commencé les préparatifs en septembre. Plusieurs activités préparatoires se sont déroulées pendant le mois de mai, comme les pratiques de danses traditionnelles mexicaines et les ateliers de façonnage d’argile pour construire un arbre de vie.

«Notre rôle est d’offrir aux nouveaux arrivants la chance de mieux s’intégrer dans la région. On choisit la thématique en fonction du pays dont on reçoit le plus d’immigrants. Notre but est de les intégrer dans nos projets et au sein de la communauté dès leur arrivée. Ce qui est génial, c’est que les participants s’impliquent de leur propre gré. Ils mettent tout leur cœur dans ce projet. Deux d’entre eux s’occupent des pratiques de la troupe de danse», note Mélanie Ménard, chargée de projets à L’ANCRE.

Créée en 2015, la Fête interculturelle a représenté plusieurs pays au fil des années, tels que le Maroc, Cuba, le Cameroun et les Premières Nations. Elle a toujours été réalisée en collaboration avec plusieurs organismes comme L’ANCRE, qui est son principal partenaire, le Centre de femmes du Haut-Richelieu, Famille à Cœur et le Musée du Haut-Richelieu.

L’événement comptera aussi sur la présence de plusieurs organisations locales comme la coop art[o], le Cercle de Fermières de L’Acadie, les Capteurs d’Images, le Musée du Fort Saint-Jean et la Société nationale des Québécois.