Mondial junior: Équipe Canada amorce son camp de sélection
OAKVILLE, Ont. — Owen Beck a eu un avant-goût du Championnat du monde de hockey junior, l’année dernière à Halifax.
Le joueur de centre a été retranché par Équipe Canada avant le début du Mondial, mais a été rappelé avant les matchs éliminatoires en raison des blessures. Sélectionné au 33e rang du repêchage de la LNH en 2022, l’espoir du Canadien de Montréal s’est soudainement retrouvé dans le feu de l’action.
Trois matchs plus tard, il avait une médaille d’or au cou.
Près de 12 mois plus tard, l’athlète de 19 ans est le seul joueur de retour au camp de sélection de la formation nationale, au cours duquel 30 joueurs tenteront d’obtenir leur billet pour Göteborg, en Suède.
«Il y a toujours des hauts et des bas, mais il faut trouver de la stabilité, a dit Beck, à propos de son rappel surprise, dimanche. Ne montez pas trop haut et ne descendez pas trop bas. Assurez-vous simplement d’être toujours prêt.
«Le devoir peut vous appeler n’importe quand.»
Le camp a lieu en banlieue de Toronto. Les joueurs doivent s’entraîner pendant deux jours avant deux matchs intraéquipes. La formation qui se rendra en Suède sera annoncée mercredi.
«Ils ont l’air super sérieux, a déclaré l’entraîneur-chef Alan Letang après la séance d’entraînement de dimanche soir. Plusieurs d’entre eux ont fait de longs voyages. Notre énergie a été excellente dès le départ. Ça semble être un groupe confiant.»
Letang, qui a obtenu les rênes de la formation après avoir participé à deux Mondiaux comme instructeur adjoint, a dit que Beck est un élément important de la préparation, alors que presque tous les joueurs se dirigeront vers l’inconnu avec une première participation à un tournoi international de cette ampleur.
«Il peut parler de l’intensité des matchs, de l’importance des petits détails, a expliqué Letang. Nous en avons parlé un peu lors des rencontres individuelles. Il sera en mesure de dresser le portrait, mais je crois qu’ils savent tous dans quoi ils s’embarquent.»
«C’est devenu une tradition si importante partout au Canada.»
Beck, qui a marqué 16 buts et totalisé 30 points en 25 matchs cette saison avec les Petes de Peterborough, dans la Ligue de hockey junior de l’Ontario (OHL), a accroché sa médaille dans sa chambre.
«Je la regarde toujours, a-t-il dit. C’est un bon souvenir.»
Beck a indiqué que l’équipe de l’année passée, qui comptait sur Connor Bedard, Adam Fantilli et Kevin Korchinski – qui pourraient jouer, mais qui évoluent actuellement dans la LNH – était résiliente.
«Ils ont connu des hauts et des bas au cours du tournoi, a-t-il déclaré. Quand ils sont arrivés à la ronde des médailles, tout le monde savait qu’ils devaient être concentrés, prêts pour la prochaine présence à tout moment.»
«Tout le monde a adhéré [au plan et] était prêt à jouer son rôle.»
Pendant que certains joueurs traversaient le pays pour se rendre dans la région métropolitaine de Toronto pour le camp, d’autres avaient du temps libre à l’hôtel. Letang en a profité pour tenir des réunions entre les joueurs et les entraîneurs. Il a notamment parlé à Beck.
«[C’était] peut-être pour les aider à baisser la garde et à être à l’aise avec ce que nous faisons», a expliqué le pilote.
Beck n’a pas joué beaucoup l’année dernière, récoltant une aide et forçant un adversaire à écoper d’une pénalité, mais il a été solide lors des mises en jeu et responsable défensivement.
Les autres espoirs qui souhaitent participer au Mondial peuvent en tirer une leçon, selon Letang.
«Avec Hockey Canada, on demande toujours aux joueurs d’accepter des rôles différents de ceux qu’ils jouent normalement, a expliqué l’entraîneur-chef. Qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour nous aider à atteindre notre objectif ultime?»
«Ça prouve que peu importe où vous vous situez dans la formation, tout le monde, à un moment donné, peut contribuer et devenir potentiellement le héros.»