Six patinoires extérieures de moins
Le nombre de patinoires de quartier passera de 23 à 17 cet hiver à Saint-Jean-sur-Richelieu. La Ville a pris cette décision en s’appuyant sur les conditions météorologiques changeantes des dernières saisons, les coûts d’exploitation, l’achalandage et la proximité avec d’autres infrastructures.
Des six patinoires extérieures qui n’ouvriront pas cet hiver, trois sont situées dans le secteur Saint-Luc, soit dans les parcs Des Poètes, Benoit-Tremblay et Des Roches.
C’est aussi le cas pour les patinoires à l’école Hamel (Iberville), au parc Robert-L’Heureux (Saint-Athanase) et au parc Jean-Philippe-Toupin (L’Acadie).
Les six patinoires du secteur Saint-Jean demeurent ouvertes. Elles sont situées dans les parcs René-Lévesque, J.-Paul-Beaulieu, Notre-Dame-de-Lourdes, Marquis-de-Montcalm et Joie-de-Vivre, ainsi qu’au parc-école Saint-Gérard.
Dans le secteur Saint-Luc, les patinoires des parcs Pierre-Benoit, Des Prés-Verts, Des Oiseaux et du pavillon Gérard-Morin sont maintenues, tout comme celles des parcs Jacques-et-Marie, Roger-Deland et François-Nicolas à L’Acadie.
Dans le secteur Iberville, les adeptes pourront continuer à utiliser les patinoires du parc multisport Bleury, du parc Marcel-Fredette et du parc Notre-Dame-de-Lourdes.
Les conditions météo
Les caprices de dame Nature ont notamment fait la vie dure aux responsables de l’entretien des patinoires ces dernières années.
» L’an passé, on a eu 17 jours de pluie entre le 15 décembre et le 15 mars. On a eu 32 jours où la température était au-dessus de zéro « , lance Mario Bastien, directeur du Service de la culture, du développement social et du loisir de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Dans certains cas, ajoute-t-il, une même patinoire peut être refaite six fois durant l’hiver.
Plus de 17 000$ par jour
Selon les statistiques compilées par la Ville, les patinoires affichaient un code jaune ou vert dans cinq des douze week-ends d’ouverture.
Les responsables de l’entretien des surfaces glacées ont effectué 34 nuits d’arrosage, ce qui a nécessité l’utilisation de près de 4 millions de litres d’eau.
Mario Bastien souligne qu’il en coûte à la Ville 17 220$ pour chaque jour d’utilisation de l’ensemble des patinoires.
À défaut de tenir des statistiques précises sur l’achalandage des patinoires, M. Bastien mentionne que les employés de la Ville effectuent des tournées quotidiennes dans les différents sites et qu’ils sont à même d’évaluer l’utilisation de chaque patinoire avant les épisodes d’arrosage.
» Ce sont des choix difficiles à faire et qui font mal. Mais il faut faire des changements « , admet M. Bastien, ajoutant qu’au cours des quinze dernières années, le nombre de journées où les patinoires ont été ouvertes est passé 90 à 40 en moyenne.
Autres activités
Le directeur du Service de la culture, du développement social et du loisir fait valoir que d’autres activités viennent bonifier l’offre de loisir durant la période hivernale.
Depuis 2018, la Ville a aménagé un sentier glacé au Centre-de-Plein-Air-Ronald-Beauregard, un site qui a aussi subi les humeurs de dame Nature, surtout l’an dernier avec des redoux et du temps très froid.
La Ville a également reconduit son entente avec le Club de golf St-Jean pour l’aménagement de sentiers destinés à la pratique du ski de fond et de la raquette.
M. Bastien rappelle que deux buttes à glisser sont aménagées au parc multisport Bleury et au parc Yvan-Roy.
Les citoyens peuvent aussi utiliser la piste de neige damée du lieu historique national du Canal-de-Chambly pour la marche, la course et la pratique du vélo à pneus surdimensionnés.