De nouveaux ateliers d’art-thérapie à la Société Alzheimer du Haut-Richelieu

La ­Société ­Alzheimer du ­Haut-Richelieu offre des cours d’­art-thérapie privés dès cet automne aux personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et à leur proche aidant. Les dyades pourront participer ensemble ou de manière individuelle aux ateliers qui seront donnés par une stagiaire à la maîtrise en ­art-thérapie. L’organisme est à la recherche de participants. Les inscriptions peuvent se faire après la date limite.

Diminution du stress et de l’angoisse, meilleure compréhension de ses émotions, nouveau regard sur soi et développement de la créativité se trouvent parmi les habiletés qui seront développées pendant les séances privées d’­art-thérapie. Offertes à l’automne et au printemps, elles auront lieu du lundi au mercredi.

«  ­Les séances se font en ­tête-à-tête avec une experte qui se concentre sur les besoins de chaque dyade. Il n’est pas nécessaire d’être manuels, car il s’agit d’un travail personnel qui est réalisé entre la thérapeute et les participants. De plus, les œuvres réalisées lors des thérapies restent confidentielles  », explique ­Marie-Andrée ­Moreau, technicienne loisir et stimulation au centre d’activités.

­Art-thérapie

Selon la définition des ­art-thérapeutes du ­Québec, l’­art-thérapie se définit comme une démarche d’accompagnement qui utilise les matériaux artistiques et le processus créatif pour développer l’expression et la conscience de soi. «  ­Notre but avec ce projet est de développer la communication entre les participants et aussi donner un moment à chacun pour s’exprimer librement. Parfois, quand la maladie est plus avancée, il est difficile pour les proches aidants de bien échanger avec la personne atteinte  », ajoute ­Mme ­Moreau.

Les ateliers seront animés par ­Virginie ­Beaucard, une artiste qui s’est lancée dans un programme de maîtrise en ­art-thérapie dans le but d’allier ses deux grandes passions : le contact humain et l’art.

«  ­Avec les participants, on va travailler dans l’ici et maintenant. Les techniques de travail seront personnalisées selon les besoins de chacun. On va établir des objectifs avec les participants pour ensuite leur proposer des activités personnalisées et adaptées à leurs besoins  », indique ­Virginie ­Beaucard, stagiaire en ­art-thérapie à la ­Société ­Alzheimer.

Selon l’experte, il est important pour l’­art-thérapeute d’avoir non seulement des connaissances en matériel artistique, mais également en psychologie. Mme ­Beaucard rappelle que son travail n’est pas de faire une psychothérapie, car il s’agit d’un travail qui doit être fait par un professionnel de la santé mentale. » ­On va aider la personne à trouver des ressources qu’elle ne savait pas qu’elle avait. C’est un moyen de se sentir mieux juste en suivant des étapes pour mieux s’exprimer  », raconte la stagiaire.

À qui s’adressent les ateliers ?

Les ateliers s’adressent à des dyades dont le proche a un niveau d’atteinte léger à modéré, à des personnes en mesure de communiquer leurs émotions et à des personnes ayant un intérêt pour la création. Il est à noter qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences ou de l’expérience dans les arts.

Pour vous inscrire, communiquez avec ­Katheryne ­Pinsonnault au 450 347‑5500, poste 216 ou à coordo.activites@sahr.ca. Ce service est offert aux personnes ayant une carte de membre valide. Cette dernière est disponible à la ­SAHR au coût de 40 $ par année ou de 150 $ à vie.