La clinique de Statistique Canada est en ville

Le coup d’envoi a été donné pour l’enquête nationale sur la santé qui aura lieu à ­Saint-Jean-­sur-Richelieu. Depuis le 12 novembre, les trois remorques de ­Statistique ­Canada sont installées dans le stationnement du stade ­Richard-Lafontaine dans l’objectif d’évaluer la santé d’environ 950 ménages du ­Haut-Richelieu.

La ­Ville de ­Saint-Jean-­sur-Richelieu a été sélectionnée pour faire partie de ce septième cycle de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé (ECMS). Ce projet, qui traverse le ­Canada depuis 15 ans, vise à établir un portrait national de la santé de la population canadienne.

Des ménages johannais ont été sélectionnés au hasard et contactés par ­Statistique ­Canada. Une entrevue à domicile avec un travailleur de la santé de l’agence gouvernementale constitue la première partie de l’enquête. La visite de la clinique mobile, sur une base volontaire, forme la deuxième partie. Il sera possible de visiter le centre d’examen mobile sur ­rendez-vous après y avoir été invité, jusqu’au 19 décembre.

Clinique mobile

L’ambiance est enjouée parmi les employés de la clinique mobile. Nous sommes mardi ­après-midi, avant l’arrivée des premiers participants. «  C’est notre dernier site pour le cycle  », explique ­Stephanie ­Lavoie, cheffe de section pour le ­Centre des mesures directes de la santé. L’équipe de ­Statistique ­Canada suit les remorques à travers le pays pendant environ deux ans, soit la durée d’un cycle.

En entrant dans la remorque, un employé expliquera le fonctionnement de la visite au participant. Selon l’âge de la personne, un certain nombre de tests sera effectué. La visite dure tout au plus deux heures ; elle est moins longue pour les enfants. Environ 10 personnes peuvent passer les tests au cours d’une journée normale. Lors d’une longue journée, ce nombre est estimé à 20 personnes.

Les premiers tests sont ceux liés aux mesures physiques. La taille, le poids et la tension artérielle cardiaque au repos sont évalués. Dans cette première pièce d’évaluation, des questions sur la santé sont aussi posées par le spécialiste de ­Statistique ­Canada.

Ensuite, les participants se dirigent vers une autre pièce où seront recueillis des échantillons de sang, d’urine et de salive. À tout moment, un participant peut refuser l’une ou l’autre des évaluations. «  ­On peut même refuser quelque chose comme la mesure du poids. C’est vraiment à la discrétion du répondant. On ne force personne, ce n’est pas ça l’idée  », rassure ­Mme ­Lavoie. Les échantillons sont placés dans des réfrigérateurs ou des congélateurs, puis envoyés chaque jour aux différents laboratoires de ­Statistique ­Canada et de ses partenaires.

Une fois la collecte des liquides biologiques terminée, c’est l’heure de passer chez le dentiste pour un survol de la santé ­bucco-dentaire. «  C’est très populaire. Les gens sont très intéressés de venir voir le dentiste, les enfants aussi  », rapporte ­Stephanie ­Lavoie. Les résultats des tests sont envoyés aux participants de huit à douze mois suivant la visite au centre d’examen.