Cinq kilomètres de rues toutes neuves à Saint-Jean
Plusieurs tronçons de rue aux quatre coins de Saint-Jean-sur-Richelieu subiront une cure de jeunesse cette année. Ces travaux de réfection en profondeur totaliseront cinq kilomètres de chaussée neuve.
Tous les ans, la municipalité réalise des travaux en profondeur sur divers tronçons de rue dans les différents secteurs de la municipalité. Ces travaux portent parfois sur les infrastructures, mais minimalement, la chaussée et sa fondation sont remises à neuf.
Ce printemps, la Ville a lancé un appel d’offres pour ces travaux de pavage. Deux entreprises, Construction Techroc et MSA Infrastructures, ont soumis une proposition. La première à 6 894 845$, et la deuxième à 7 636 290$. À sa séance du 26 mai, le conseil municipal a octroyé le contrat à la firme Techroc. Dès le lendemain, l’entreprise lançait un premier chantier.
Dans ce dossier, la Ville a obtenu un bon prix. Le prix soumis par l’entreprise est en deçà des prévisions, indique Benoît Fortin, directeur du Service des infrastructures et gestion des eaux. C’est une consolation en regard des soumissions obtenues pour le collecteur Saint-Michel – Saint-Jacques et la réfection de la rue Richelieu.
En fait, la marge est suffisante pour lancer un deuxième appel d’offres pour des travaux supplémentaires. Le dossier est soumis à l’analyse du Service des finances pour établir le budget disponible. La décision finale sur une deuxième vague de travaux relèvera du conseil municipal.
Rues
Le contrat accordé lundi porte sur les rues Argenson (entre de Carillon et de Chantilly), Baillargeon (entre Lapalme et Réal-Trépanier), Bellerive (entre Goyette et Bessette), Berthiaume (entre Sévigny et Prairie), Fortier (entre Saint-Étienne et Saint-Gérard), Héroux (entre la 1re Rue et Nadeau), Louis XV (entre France et l’extrémité de la rue), Lebel (entre Frenette et Séminaire), Normand (entre Payette et Séminaire), Saint-Étienne (entre Fortier et Maxime) et Trahan (entre Séminaire et Mercier).
Notons que la priorité des interventions s’appuie sur différents critères techniques. Depuis une décennie, la Ville s’est dotée d’un logiciel pour élaborer son plan d’intervention. Régulièrement, elle confie un contrat d’auscultation de ses chaussées et une inspection d’une partie du réseau d’égout. Il s’agit des premières données pour établir les priorités.
Le logiciel tient également compte des bris d’aqueduc, de l’obstruction des égouts, des refoulements, des plaintes des citoyens, de l’état des vannes d’aqueduc, des puisards et des regards d’égout. Comme le logiciel est alimenté régulièrement de nouvelles données, l’ordre des priorités est susceptible de changer d’une saison à l’autre.