Les CLSC offriront davantage de services pour les personnes aînées

Vieillissement, maltraitance, maladies neurodégénératives, accès à un logement et demandes de crédit d’impôt font partie de la liste des services qui seront offerts dans les CLSC au Québec, incluant ceux dans le Haut-Richelieu. Ils deviendront des points d’accès principaux en soins et en service au courant de 2024 et 2025 pour les personnes aînées. 

L’annonce a été récemment faite par la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée de la Santé, Sonia Bélanger à l’occasion du congrès Première ligne en santé.

Le service de point d’accès pour personnes aînées leur permettra de s’informer, à un seul endroit, au sujet des programmes qui les concernent eux et leurs proches aidants. 

« On va commencer à déployer les services dans les CLSC en septembre. Après, progressivement pendant l’année 2025, les services seront ouverts dans les zones rurales et dans les grandes villes des régions éloignées. Les aînés qui ont des questions vont pouvoir se diriger à un seul et même endroit pour obtenir des réponses de tout ordre « , explique Léa Fortin, attachée de presse de la ministre Sonia Bélanger. 

Prévention

Les personnes pourront obtenir de l’information sur les ressources communautaires, avoir une évaluation afin d’obtenir du soutien à domicile ou être dirigées au bon endroit et vers la bonne équipe. Cela contribuera également à mieux repérer les personnes en perte d’autonomie afin d’agir en prévention.

 » Tous les CLSC vont s’organiser lors des prochains mois pour trouver les personnes les plus compétentes pour remplir cette tâche au sein de leur équipe. Il y aura du recrutement à l’interne et une réorganisation à l’intérieur même du CLSC. Il n’y aura pas de nouvelles structures. La personne va répondre à des questions autant sur la santé que sur le bien-être des usagers. Cela inclut, entre autres, les demandes de crédit d’impôt ou les demandes pour avoir accès à un logement « , ajoute Mme Fortin. 

Le gouvernement répond ainsi à une des recommandations de la Commissaire à la santé et au bien-être, qui souhaitait implanter des bureaux régionaux pour les personnes aînées afin qu’elles aient accès au soutien à domicile. Les CLSC, grâce à leur présence sur l’ensemble du territoire québécois, étaient donc tout indiqués pour remplir ce rôle.