Semaine québécoise du traumatisme craniocérébral : Connaissez-vous les activités offertes à Saint-Jean ?
Services. Du 14 au 21 octobre, c’est la Semaine québécoise du traumatisme craniocérébral. Une belle occasion de mettre en lumière les activités proposées par l’Association des traumatisés cranio-cérébraux de le Montérégie (ATCCM) et son point de service de Saint-Jean-sur-Richelieu.
La principale mission de l’ATCCM est d’offrir des services de soutien psychosocial et communautaire aux personnes ayant subi un traumatisme cranio-cérébral afin de faciliter leur intégration sociale. La prévention et la sensibilisation font aussi partie du mandat.
Dans ses neuf points de services de la Montérégie, dont son siège social situé à Beloeil, l’organisme propose à ses membres plusieurs activités à saveur culturelle, sportive, éducative et cognitive.
Mardis
À Saint-Jean-sur-Richelieu, l’intervenante Johanne Landry anime quelques mardis par mois des ateliers variés. Les 23 octobre et 20 novembre, l’atelier «Parlons-en ensemble» abordera respectivement les peurs et la dépression saisonnière, au Centre culturel Fernand-Charest.
Le 30 octobre, les membres pourront s’adonner aux jeux de société au café Tome 2, alors que le 13 novembre, la musique et les percussions seront à l’honneur au Pavillon Marguerite-Bourgeoys du secteur Iberville.
Le 11 décembre, une activité d’assemblage de cartes se déroulera au Centre culturel Fernand-Charest. Un dîner de Noël est aussi prévu le 18 décembre.
«Toutes ces activités ont pour but de maintenir les acquis des victimes de traumatismes cranio-cérébraux, explique Johanne Landry. Nous travaillons la mémoire, la dextérité et la patience, en plus de briser l’isolement que vivent plusieurs membres.»
Ce qu’il faut savoir, c’est que des 13 000 personnes qui subissent ce type de traumatisme chaque année au Québec, 65 % ne retourneront jamais au travail. La valorisation personnelle compte donc pour beaucoup.
Blessure
Le traumatisme cranio-cérébral (TCC) est une atteinte au cerveau à la suite d’un contact brusque entre le tissu cérébral et la boîte crânienne. Ce contact peut survenir lors d’un accident de la route (où l’on recense un TCC toutes les quatre heures), au travail, au jeu ou à la suite d’une agression.
Comme l’explique l’Association, une telle blessure au cerveau peut entraîner de graves conséquences sur les plans physique, cognitif, affectif et comportemental, de même que sur la personnalité de la victime.
Ces atteintes ont alors un impact sur la vie familiale, sociale, professionnelle et scolaire de la personne qui a subi un tel traumatisme, de même que sur celle de leurs proches.
«C’est pourquoi nos services s’adressent autant aux personnes ayant subi un traumatisme cranio-cérébral qu’à leur entourage, explique Johanne Landry. Nous sommes aussi là pour soutenir les familles.»
Pour en savoir plus sur les activités offertes au point de services de Saint-Jean-sur-Richelieu, visitez le site atccmonteregie.qc.ca ou communiquez avec Johanne Landry, de l’Association des traumatisés cranio-cérébraux de la Montérégie, au 1 877 661-2822, poste 22.